Le peau à peau, le 1er câlin avec son bébé prématuré…

Connaissez- vous le lien entre la journée internationale du câlin, une pratique de soin néonatal, et un marsupial australien ? C’est le peau à peau, également appelé méthode kangourou, mais qui est surtout le premier câlin que l’on partage avec son bébé prématuré. Pour toute personne, un câlin est une source de réconfort et de bien-être qui améliore l’humeur en diminuant le stress et l’anxiété. Mais pour un bébé prématuré un câlin avec ses parents est littéralement salvateur.

Mise au point en Colombie en 1978, la méthode kangourou a été  expérimentée tout d’abord pour pallier au manque de couveuse dans les services de néonatalogie et aider les bébés à réguler leur température. Elle s’inspire comme son nom l’indique des marsupiaux dont les petits naissent encore embryon et finissent leur développement calés contre la peau de leur mère, bien au chaud dans leur poche ventrale. Ces bienfaits sur l’état de santé du nourrisson ayant été maintes fois prouvés, le peau à peau est donc  devenu une des pratiques de soins de développement les plus encouragées, le plus tôt possible dès que l’état de santé du bébé le permet, et le plus longtemps possible.

Concrètement le peau à peau favorise la maturation du cerveau, du système nerveux et du système digestif. Il a des effets positifs immédiat sur le bébé prématuré. Il faut savoir qu’un bébé prématuré est soumis à beaucoup de stress, son organisme immature est en réalité agressé par un environnement qui ne lui ai pas encore adapté. Avec le contact de la peau nue de ses parents contre la sienne, le nourrisson ressent la chaleur dégagée par le corps, entend le battement du cœur et les vibrations de la voix. Ces sensations, proches de celles ressenties in utéro l’apaisent. Son sommeil est plus profond et réparateur, son alimentation et son transit sont facilités ce qui améliore sa prise de poids et le risque d’apnée et de bradycardies diminuent significativement. Il est aussi moins sujet aux infections nosocomiales. De récentes études tendent à prouver que les effets du peau à peau se poursuivent jusqu’à l’âge adulte car cette méthode influe sur la structure même du cerveau du bébé prématuré. Les enfants en ayant bénéficiée auraient de meilleures capacités cognitives et donc de meilleurs résultats dans l’apprentissage scolaire. D’autre part ils auraient moins de problèmes de comportement tel que l’hyperactivité par exemple.

Coté parents, cette séance câlin souvent attendue mais aussi un peu redoutée tant bébé parait fragile, et l’appareillage qui l’accompagne imposant, a bien sûr ses vertus. Elle permet justement de passer outre ces appréhensions pour créer un lien parents/enfant plus intime, une sorte d’appropriation de son rôle dans un univers où les parents ont souvent peu de place. Les parents faisant ainsi connaissance avec leur bébé prématuré, sont plus également plus sensibles à ses besoins, ressentant son stress, ou son apaisement, reconnaissant ses sons (pleurs, gémissements)… Enfin pour les mamans, il facilitent l’allaitement en augmentant la production de lait.

Donc même si dans ce cas il est soumis à prescription médicale, le câlin reste la meilleure arme que vous, parents, pouvez donner à votre bébé prématuré !

Comment protéger son bébé prématuré des infections hivernales ?

Avec le début de la campagne de vaccination contre la grippe sonne l’arrivée des rhumes et autres infections hivernales. Hantises de tous les jeunes parents qui vivent leur premier hiver avec leur bébé prématuré, voici quelques conseils à mettre en pratique pour éviter les gros rhumes et autres vilains virus.

Tout d’abord, rappelons que les nouveaux-nés ont un système immunitaire dit immature, ce qui explique la forte réaction de leurs organismes lorsqu’ils sont en contact avec des microbes. L’exemple le plus parlant étant ces impressionnantes poussées de fièvre entraînant apathie et déshydratation qui demeure la principale cause d’hospitalisation. Ajoutez à cela la fragilité pulmonaire due à leurs naissances prématurées, et vous comprendrez aisément le bien fondé de ces recommandations.

Prodiguées par le personnel médical, affichées partout dans les services de néonatalogie, ces recommandations sont, tel les 10 commandements, à suivre à la lettre tout au long de l’année. Mais que faire de retour à la maison, loin de l’atmosphère aseptisée et rassurante de l’hôpital  en pleine épidémie de rhume ?

1- Eviter les microbes. Donc autant que possible, pas de balades avec bébé dans les lieux publics ou dans les transports en commun où pullulent des personnes malades. Un proche enrhumé souhaite vous rendre visite, demandez-lui de reporter.  Et si vous-même êtes enrhumés, n’hésitez pas à porter un masque lorsque vous vous occupez de votre enfant.

2- Prévenir des maladies : le meilleur moyen étant la vaccination. Donc en attendant que votre bébé soit en âge d’avoir tous ces vaccins et rappels, il est préconisé  que vous et son entourage proche (frère, sœur, grands-parents…) soyez vaccinés. Vous pouvez vérifier auprès de votre médecin traitant si vous êtes bien à jour dans vos vaccins, notamment la coqueluche et le ROR, et indispensable faites-vous prescrire le vaccin contre grippe. Disponible dans les pharmacies depuis 15 jours, sachez que l’injection peut-être faite non seulement par votre médecin, mais aussi par une sage-femme, un infirmier ou même votre pharmacien . A noter qu’il faut compter 15 jours entre la vaccination et le moment où l’organisme est protégé contre la grippe. Mieux vaut donc ne pas attendre le début de l’épidémie pour se faire vacciner.

3- Au quotidien respectez quelques règles d’hygiène de base. Lavez-vous les mains (gel hydroalcoolique ou savon/eau ) avant de vous occuper de votre bébé. Lavez systématiquement tout objet tombé à terre et que votre bébé pourrait porter à sa bouche. Enfin aérer sa chambre 10/15 min tous les jours pour tuer efficacement les microbes, mais aussi tous les germes allergisants.

 

Armés de tous ces conseils, vous voici ainsi prêts à affronter les premiers frimas, et les désagréments médicaux qui vont avec…

BON HIVER !

 

* Photo :  cartes pour sièges autos et poussettes à découvrir sur le Pinterest de Bulbille                                Traduction  « STOP / vos microbes sont dangereux pour moi / SVP regardez-moi mais ne me touchez pas / maman vous en remercie. »

La couveuse, une invention française.

A elle seule, la couveuse symbolise la prématurité. De nos jours, aucun bébé prématuré, peu importe son terme, ne pourrait s’en passer. Apparue à la fin du XIXe siècle, elle a révolutionné les soins néonataux. Mais savez-vous que la couveuse est une invention française ?

Petit à petit, l’oiseau fait son nid…

Comme c’est le cas pour beaucoup d’innovations, l’inspiration de la couveuse est pour le moins surprenante. Nous sommes en 1878, et à cette époque, la cause principale de mortalité chez les bébés prématurés était le ‘refroidissement’. Bien qu’emmaillotés et maintenus au chaud par des bouillottes, leurs chances de survie étaient très minces.

Un jour que le Docteur Etienne Stéphane Tarnier, chirurgien-accoucheur à la maternité de Port-Royal à Paris, se promenait au zoo du Jardin d’Acclimatation, il observe dans la ‘poulerie’ les incubateurs à poussins. Le principe étant de maintenir au chaud, dans un lieu clos, les œufs jusqu’à leur éclosion. Il décide alors d’appliquer cette méthode aux nouveaux-nés…Dans  les mois qui suivent, il fait construire les premiers incubateurs pour bébés, qu’il utilise dès 1880. Il ne s’agit à ce moment que d’une simple caisse en bois fermée, où l’air pénètre par un orifice après s’être réchauffé au contact d’un réservoir d’eau chaude. La température de cette dernière étant maintenue par une lampe à alcool placée au-dessous. Grâce à la couveuse de Dr  Tarnier, la mortalité des bébés prématurés commence à chuter, mais sa machine n’est pas tout à fait au point, car la température qui y règne varie suivant les cas entre 30° et 37°C.

Pierre Constatn Budin, étudiant de Tarnier, améliore rapidement l’invention. Il ajoute un thermostat, installe des plaques de verre pour permettre l’observation de l’enfant, et abandonne l’eau chaude en faveur d’un chauffage au gaz naturel. En 1893, le Dr Budin est nommé à la tête d’une unité spéciale pour les enfants prématurés à la Maternité de Port-Royal, le premier hôpital à offrir une prise en charge de la prématurité en France, et dans le Monde. Il devient ainsi le précurseur de la néonatalogie moderne.

D’autres médecins vont chercher à améliorer l’incubateur de Tarnier, et c’est Alexandre Lion, un ingénier et médecin niçois, qui brevète la première couveuse humaine en 1889. L’incubateur Lion est une petite merveille de technologie pour l’époque : il se présente comme une ‘armoire’ vitrée, équipée d’un système de chauffage à régulation automatique. Ce modèle s’exportera à travers toute l’Europe et jusqu’aux Etats-Unis, permettant le développement  de la néonatalogie.

Une bulle de protection…

Il faudra attendre 1950 pour voir apparaître les couveuses modernes, mais elles reprennent dans leurs principes, les idées des docteurs Tarnier, Budin et Lion.

Toujours appelé incubateur dans le milieu médical, leur fonction première reste de maintenir au chaud les nouveaux-nés qui de par leur immaturité n’arrivent pas à réguler leur température corporelle. Afin de recréer l’atmosphère utérin, l’hygrométrie de l’air dans la couveuse est également plus élevée qu’à l’extérieur. Enfin, sans être  complètement stérile, cette bulle vitrée isole le bébé prématuré des infections et bactéries le temps qu’il commence à développer ces propres défenses immunitaires.

Ce qui va changer à partir des années 50, c’est l’installation progressive autour de la couveuse d’appareils de surveillance médicale. Souvent équipées de tubulures reliées au bébé prématuré, ces écrans permettent de surveiller le rythme de son cœur, sa respiration, sa température…On trouve aussi d’autres équipements reliés à la couveuse qui permettent d’alimenter le bébé par sonde gastrique, ou de lui apporter une assistance respiratoire si nécessaire.

Depuis plus d’un siècle, cette innovation aura ainsi permis de sauver un nombre incalculable de bébés nés avant terme. Et si maintenant cette couveuse ressemble plus à une petite navette spatiale qu’à un incubateur à volatiles, il n’en reste pas moins que cette invention française est le résultat de l’éclosion d’un poussin…

Incursion dans le monde de la prématurité

Avec l’augmentation des naissances prématurées ces dernières années, on entend de plus en plus souvent parler de la prématurité dans les émissions télévisées, les magazines ou via notre entourage. Mais avant d’y être directement confrontée, la prématurité est quelque chose à laquelle on préfère ne pas penser…Et même préparée, quand cette naissance, bien qu’attendue, se produit un peu trop tôt, et que l’on est jeté dans le grand bain d’un service de néonatologie, on peut se sentir vite perdu par ses uses et coutumes…Voici donc quelques définitions à destination des jeunes parents et de leur entourage pour y voir un peu plus clair dans ce labyrinthe.

 

Tout d’abord qu’est ce qu’une naissance prématurée ? 

Une naissance est qualifiée de prématurée lorsqu’elle intervient entre la 24ème et la 37ème semaine d’aménorrhée.

 

Déjà perdu ? C’est normal. 

Dans un premier temps, il faut savoir que dans le milieu médical, on préfère parler d’une grossesse en semaines d’aménorrhée (SA) ; aménorrhée signifiant absence de règles. Les médecins et sages-femmes considèrent qu’il est plus fiable de se fier à la date des dernières règles pour calculer le terme d’une grossesse plutôt qu’à la date hypothétique de la conception. Dans un second temps, notons qu’une grossesse dure 39 semaines. Ainsi pour calculer ce fameux terme, les médecins partent du premier jour des dernières règles et y ajoute 41 semaines, c’est à dire les 14 jours entre les règles et l’ovulation, plus les 39 semaines effectives de grossesse.

Et ne soyez pas étonné, tant que le bébé demeurera en néonatalogie, le personnel hospitalier continuera à comptabiliser son âge en SA pour plus de précision.

Vous l’aurez donc compris un bébé est prématuré lorsqu’il né au minimum 4 semaines avant terme. Mais au sein de cette prématurité globale, il faut distinguer trois niveaux de prématurités en fonction de l’âge de naissance :

  • la prématurité moyenne, de 33 SA à 36 SA + 6 jours,
  • la grande prématurité, de 28 SA à 32 SA + 6 jours,
  • et la très grande prématurité, avant 28 SA.

Aujourd’hui, en France, c’est près de 65 000 bébés qui naissent prématurément chaque année, dont 10% sont des grands prématurés, et 5% de très grands prématurés.

Le principal problème posé par cette naissance avant terme, et commun à tous les prématurés, est l’immaturité de leurs organes, notamment le cerveau, les poumons, le tube digestif et le canal artériel. Plus l’enfant naît tôt, plus ses organes seront immatures, et donc plus il aura besoin d’une prise en charge spécifique pour pallier à cette immaturité et en limiter les conséquences.

 

Où un bébé prématuré sera donc soigné ? 

En France, depuis 1998, les maternités sont classées par niveaux : 1, 2a, 2b, et 3. Il ne s’agit pas là de critères de qualités, mais du niveau de soins qu’elles apportent aux nouveaux-nés en fonction de leurs équipements.

  • Les maternités de type 1 disposent seulement d’une unité d’obstétrique. Elles sont habilitées à la prise en charge des grossesses normales.
  • Les maternités de type 2a possèdent, en plus d’une unité obstétrique, un service de néonatalogie. Elles permettent la prise en charge des grossesses à risques modérés et des nouveaux-nés nécessitant une surveillance particulière, mais pas de soins en réanimation. Elles peuvent donc accueillir les bébés nés à partir de 32 semaines d’aménorrhées (SA) avec un poids d’au moins 1 500 gr.
  • Les maternités de type 2b ont également une unité obstétrique, et un service de néonatalogie, mais enrichi d’une unité de soins intensifs néonatales, ce qui permet la prise en charge de nouveaux-nés entre 30 et 32 SA, pesant entre 1 000 et 1 500 gr, et n’ayant pas besoin d’être intubés.
  • Les maternités de type 3 sont quant à elles les plus équipées pour la prise en charge des grands et très grands prématurés. C’est elles qui suivent les grossesses à haut risque. Elles possèdent en plus des autres une unités de réanimation néonatale, ce qui leurs permet de s’occuper des nouveaux-nés présentant des détresses graves et n’ayant pas d’autonomie respiratoire.

Il faut savoir que les maternités travaillent en réseau. Il est donc possible de faire appel à une maternité de niveau supérieur si nécessaire. Le bébé pourra ainsi être rapidement transféré dans un service adapté à ses besoins.

 

La néonat, un monde à part…

Comme vous venez de le voir, les grands centres de néonatalogie sont subdivisés en unités. Et de l’unité de réanimation, aux soins intensifs, jusqu’à l’unité kangourou (dernière étape avant le retour à la maison), tout y est très protocolaire. N’y rentre pas qui veut ! Les parents ont bien sûr un accès illimité, mais doivent respecter certaines règlent ( lavage de mains, port de masques ou de blouses et de sur-chaussures…) légèrement différentes d’un service à l’autre. Les visites de la famille sont, quant à elles, limitées en temps et en nombres, soumises au consentement du médecin en fonction de la santé de l’enfant, et bien sûr astreintes aux mêmes règles d’hygiènes.

Les bébés prématurés sont très fragiles, et leurs organismes immatures très stressés par cet environnement extra-utérin trop agressif pour eux.Toutes ces règles sont donc établies avant tout pour préserver leur bien-être, et leurs permettre de se développer aussi sereinement que possible. Alors si vous allez leurs rendre visite, n’oubliez pas l’une des plus importantes :

CHUUUTT !!! Ils grandissent…

 

Le premier Noël de mon bébé prématuré !

 

Aujourd’hui c’est la Saint-Nicolas ! Et à l’heure où les enfants ouvrent leurs premières fenêtres du calendrier de l’Avent, que les sapins se parent de leurs plus belles décorations, vous vous apprêtez à passer un Noël bien différent que celui que vous aviez imaginé…Alors oui, il n’y aura pas la traditionnelle photo devant le sapin immortalisant son premier Noël, et cette période, d’ordinaire si joyeuse, sera forcément assombrie par l’hospitalisation de votre bébé prématuré. Entre stress et angoisse, il est difficile de penser sereinement à ces festivités. Il n’en reste pas moins que se sont les premières fêtes de fin d’année que vous passerez avec votre enfant.

Dans de nombreux services  de néonatalogie, le personnel et les associations s’organisent pour vous égailler cette période (décorations et goûter de Noël, ou encore distributions de cadeaux) et vous aider à en garder tout de même un bon souvenir. Dans ce but, Bulbille vous propose sur Pinterest une sélection d’idées pour faire rentrer un peu de l’ambiance de Noël dans la chambre de votre bébé. Je ne vous parle pas de sapins ou de décorations potentiellement allergènes, mais de petites décorations en papier, simple à réaliser soi-même ou avec le concours des grands frères et grandes soeurs….Vous y trouverez des exemples de guirlandes et suspensions en papier cartonné, ou de sujets en 3D à imprimer et à monter. Sans oublier le gabarit pour confectionner sa première chaussette de Noël à accrocher au pied de la couveuse ou de son berceau, en prévision du passage du Père Noël. Enfin, cette année SOS Préma propose à la vente des badges de Noël à ventouser sur les couveuses.

Autant de souvenirs à garder que vous aurez plaisir à revoir dans plusieurs années, et qui adouciront ce premier noël…

Photo tirée du Blog de MyZotte : Merci pour cette jolie idée de guirlande et pour le gabarit !

 

Quid de la gigoteuse pour bébés prématurés ?

Gigoteuse, turbulette ou nid d’ange…Toutes ces appellations désignent ce petit duvet devenu l’élément principal du couchage du nouveau-né ces 30 dernières années. Plus sécurisant que les couvertures, il laisse le bébé libre de ses mouvements tout en le maintenant au chaud.

Mais entre toutes ces désignations, il y a de quoi s’y perdre…Alors quelles différences entre tous ces produits ? Et lequel choisir pour son bébé prématuré ?

Tout d’abord faisons un petit tour d’horizon des différents articles :

  • La gigoteuse : c’est un duvet à bretelle apparu au milieu du XXe siècle sous le nom de ‘turbulette’. Elle est le compromis idéale entre l’emmaillotage traditionnel qui a disparu dans les années 60 et la couverture. En effet, non seulement la gigoteuse favorise la position d’abduction (ou posture grenouille) qui contribue au bon développement des hanches, mais surtout elle prévient des risques d’étouffement chez le nourrisson car la tête du bébé y est bien dégagée, tout en le gardant au chaud. Il existe des modèles avec des manches amovibles, mais attention aux surépaisseurs au niveau des aisselles qui pourraient empêcher le bébé de bouger les bras et de se toucher le visage, un geste pourtant apaisant pour lui.

    Elle est aussi nommée ‘douillette’ dans certaine enseigne.

  • Le nid d’ange : c’est un petit sac de couchage avec capuche. Il est préconisé pour les sorties, dans les couffins par exemple, grâce justement à la-dite capuche.

  • La gigoteuse d’emmaillotage: de nos jours on pratique de plus en plus l’emmaillotage moderne. Très différents de l’emmaillotage traditionnel, il est moins strict car il s’agit ici de rassurer l’enfant en le contenant afin de retrouver un peu les sensations envelloppantes qu’il a connu in utero. Elle l’aide ainsi à bien dormir en limitant les réflexes de Moro qui sont des mouvements musculaires intempestifs. A mi-chemin entre la gigoteuse et le nid d’ange, la gigoteuse d’emmaillotage permet certes de garder les bras du bébé le long de son corps tout en gardant sa tête dégagée mais limite quelque peu sa mobilité.

Le choix du produit dépendra donc de sa destination (dodo, déplacement, ou berceuse…), le plus utilisé au quotidien restant la gigoteuse. Mais encore faut-il bien la choisir…

Pour cela, je vous donnerai deux conseils :

  1. Choisir une gigoteuse à sa taille ; tout d’abord c’est plus sécurisant car ainsi bébé ne pourra pas glisser au fond et risquer de s’étouffer, surtout si il est en position proclive. De plus, elle le contiendra lui procurant une sensation rassurante. Enfin celle-ci concentrera sa chaleur autour de lui.

  2. Pour rester dans le domaine de la chaleur, mieux vaut choisir une gigoteuse ouatinée de TOG 2*. Un bébé prématuré ayant du mal à réguler naturellement sa température, il est préconisé de le coucher dans une chambre à température moyenne, (pas la peine de la surchauffer sinon il aura froid en allant dans d’autres pièces) et de l’habiller avec une brassière en plus de son pyjama que l’on pourra enlever si il a trop chaud.

La gigoteuse pour bébé prématuré Bulbille possède toutes ses caractéristiques ; Elle ne mesure que 45 cm de long, ce qui en fait l’une des plus petites gigoteuses sur le marché. Ouatinée, cette gigoteuse préma est fabriquée avec à l’intérieur une cotonnade et à l’extérieur un velour ras, ce qui la classe dans la catégorie TOG 2. Sans compter les petits plus auquel nous avons penser pour la rendre fonctionnelle : les deux bretelles pressionnées associées à une fermeture à glissière sur les 2/3 du pourtour pour pouvoir ouvrir la gigoteuse à plat et ainsi l’aérer convenablement entre deux dodos ou la réchauffer avant de recoucher le bébé. Cette ouverture complète permet aussi de mettre et de sortir bébé tout en douceur sans le réveiller. Enfin n’oublions pas que les tissus qui composent cette gigoteuse préma sont labellisés.

Petite astuce : avant de coucher votre bébé, posez la gigoteuse ouverte sur un radiateur chaud ou bassinez-la avec une bouillotte pour la réchauffer ! Cela limitera la différence de température entre vos bras et son lit.

* Le TOG est un indice de chaleur d’une gigoteuse. Il permet de choisir cette dernière en fonction de la chaleur de la chambre du bébé et de son habillement : TOG 1 pour une chambre à + de 22° avec body, TOG 2 pour une chambre entre 18 et 22°avec body et pyjama, TOG 3 pour une chambre à – de 18° avec body et pyjama.

Photo ADAM Hélène : Gigoteuse préma collection Zoé de Bulbille et doudou de notre partenaire Margotte Tournicote

BulBille participe à ‘We Love Préma 2’

Plus qu’une marque, BulBille est avant tout une histoire familiale, celle d’une naissance inattendue comme le sont toutes ces naissances prématurées…Voilà pourquoi, dès le début de sa création Bulbille a eu à cœur de soutenir, dans la mesure de ses moyens, toutes les actions aidant à améliorer le quotidien des bébés prématurés et de leurs familles : en tricotant pour l’opération ‘Des plaids pour les prématurés’ ou en offrant des gigoteuses au service de néonatalogie au CHU de Caen par exemple. C’est donc tout naturellement que j’ai répondu favorablement aux sollicitations de plusieurs équipes ‘We Love Préma 2’.

Mais qu’est ce que ‘We Love Préma’ ?

‘We Love Préma’ est une opération organisée par Mont  Roucous en partenariat avec Vert Baudet et Giotto, et parrainée par Elodie Gossuin. Son but est de récolter un maximum de bodies qui seront ensuite customisés avant d’être remis à l’association SOS Préma. Lors de la première édition, 6200 bodies ont ainsi été redistribués dans les services de néonatologie et maternités de toute la France. Pour cette seconde édition, l’objectif est de récolter 10 000 bodies. Débutée en février, cette collecte se termine en août.

Si vous souhaitez y participer, c’est donc actuellement la dernière ligne droite pour envoyer vos bodies aux 83 équipes régionales qui s’occupent de la récolte.

Ces bodies étant destinés aux bébés prématurés, ils devront être :

  • en taille préma, naissance ou 1 mois,
  • neuf ou en bon état,
  • sans étiquette en contact avec la peau du bébé,
  • 100% coton,
  • avec une ouverture sur le devant (type cache-coeur).

Pour ma part, il me reste encore une douzaine de bodies à confectionner et à envoyer. J’ai choisi d’offrir les bodies spéciale couveuse 000 en blanc pour faciliter la customisation. Et je vous invite à suivre leurs réalisations en temps réel sur Facebook ces 2 prochains jours….

 

Retrouver toutes les étapes de fabrication de ces petits bodies et le résultat de leurs customisation en cliquant ici.

Faire-part de naissance et prématurité.

Le faire-part… Voici encore un rituel de la naissance qui conjugué à la prématurité déstabilise les jeunes parents de bébés prématurés.

S’il est vrai que de nos jours les faire-part ne servent pas tant à annoncer la naissance qu’à en garder le souvenir, ils restent néanmoins incontournables, comme un symbole de l’entrée de ce nouveau-né dans sa famille. Ils sont aussi traditionnellement le point de départ des réjouissances, visites, cadeaux de naissances et autres cartes de félicitations.

Il est donc bien normal que, dans cette situation où l’avenir du bébé est bien incertain, de nombreuses questions se posent : Devons-nous envoyer un faire-part ? A quel moment ? A qui ? Et qu’inscrire dessus ?… Bien entendu comme chaque naissance est particulière, il ne s’agit pas ici d’écrire un mode d’emploi du parfait faire-part pour bébé prématuré, mais plutôt de répondre à ces questions, tout en vous donnant différentes idées de faire-part originaux.

Tout d’abord, je crois qu’il est important, voire même indispensable d’envoyer un faire-part. Bien que cela ne se soit pas passé comme vous l’espériez, c’est un moment important de votre vie et de sa vie, qui mérite d’être mis en avant : votre bébé est né, vous êtes (de nouveau) papa et maman !

Cela peut permettre aussi de ramener un peu de normalité dans un quotidien chamboulé en faisant une chose que tous les autres jeunes parents font à l’arrivée d’un bébé.

Alors oui, je suis d’accord qu’il est hors de question d’envoyer ce faire-part la semaine de la naissance, comme cela est de tradition. Vous avez beaucoup d’autres choses à penser, toute une organisation à mettre en place, sans parler de votre santé et celle de votre bébé ! Et comme nous vivons à l’ère des sms et des réseaux sociaux, changeant de facto la nature première d’un faire-part, cette règle est de toute façon de moins en moins suivie. Dès lors, exempt de toutes contraintes de temps, pourquoi ne pas attendre que la santé de votre bébé se soit améliorée, voire qu’il soit rentré à la maison !

Cela permettra non seulement que la création de ce faire-part soit un bon moment et non une corvée. Mais aussi que vous soyez plus sereins à la réception des félicitations et autres vœux de bonheur qui ne manqueront pas de pointer le bout de leur nez, parfois fort maladroitement. En effet, si l’on peut restreindre l’annonce de la naissance « de vive voix » à nos très-proches, le faire-part lui se doit d’être envoyé plus largement, donc à des personnes qui ne se rendront pas compte de la délicatesse de la situation.

Quant au contenu du faire-part, cela va dépendre de votre propre sensibilité. Comme je vous le disais plus haut, celui-ci sera un souvenir pour vous et votre famille, que vous conserverez sans doute, et apprécierez de revoir plus tard avec votre enfant. Voilà pourquoi il est préférable de ne pas mettre l’accent sur sa prématurité. Il ne s’agit pas de la nier, juste de voir au-delà de l’aspect médical.

En pratique, un faire-part se compose autour de deux éléments incontournables : le prénom et la date de naissance. C’est peu vous me direz, mais vous pouvez faire toutes sortes de faire-part avec juste ces deux informations : une cocotte de notre enfance, un porte-clefs, un œuf surprise… Idéal lorsque son bébé est encore à l’hôpital et qu’il est un peu tôt pour raconter son histoire, ils permettent également d’éviter astucieusement toute mention de taille et de poids. Je vous en ai fait une petite sélection « diy » sur mon Pinterest.

Pour ceux qui souhaitent partager quelque chose de plus personnel, vous pouvez mettre en avant un trait de son caractère qui vous a frappé, ou le doudou que vous avez choisi pour veiller sur lui quand vous n’êtes pas là…

Reste la question des photos. Évitez si possible les photos en couveuse où l’assistance médicale est trop présente. Optez plutôt pour une photo de ses pieds, un zoom sur une partie de son visage, ou pourquoi pas une photo de sa main dans la vôtre qui suggérerait sobrement sa petite taille (exemple sur Pinterest). Si vous souhaitez en mettre plusieurs, privilégiez le noir et blanc pour avoir une belle unité entre elles. Quoi que vous choisissiez, gardez à l’esprit que ces photos seront pour certaines personnes la première fois qu’elles verront votre bébé.

Le Coup de Cœur de Bulbille !

En faisant mes recherches pour cet article, je suis tombée sur le site Les faire-part de Gaspard. Créé par deux mamans adoptantes, cette boutique propose des faire-part de naissance pour toutes les occasions en partant de l’idée que chaque arrivée d’un enfant dans une famille se doit être annoncée et fêtée.

Pour tout vous dire, je ne m’étais jamais posée la question des faire-part dans le cadre d’une adoption qui est donc le point de départ de leur création. Pourtant en découvrant cette boutique, leur solution m’a parue être une évidence. : elles ont imaginé un faire-part où sont mentionnées les deux dates les plus importantes de la vie de l’enfant : sa date de naissance et sa date d’adoption, début de leur nouvelle vie de famille.

Remarquant la similitude entre les deux situations, elles ont adapté leur principe des deux dates pour créer toute une collection de faire-part spécialement pour bébés prématurés, où est mentionné non seulement la date de naissance mais aussi la date du retour à la maison. Et si il y a bien un jour que tous les jeunes parents de bébés prémas attendent impatiemment, c’est bien celui où leur enfant sera enfin chez eux !

Mais le vrai plus, c’est qu’au-delà d’immortaliser ce jour, synonyme d’un nouveau départ, cette idée des deux dates permet de raconter sobrement l’histoire de votre courageux bébé en mettant en avant de manière positive le chemin parcouru.

Alors surfez vite vers cette boutique en ligne pour découvrir cette belle collection de faire-part entièrement personnalisables. Classique aux couleurs tendres ou plus graphique et vitaminé, vous trouverez forcément votre bonheur. Et cerise sur le gâteau : ils sont fabriqués en France !

Les soins de développement et BulBille

Durant votre séjour en néonatalogie, vous entendrez sans doute parler des soins de développement ou NIDCAP. Cette pratique est née aux Etats-Unis en 1982 à partir des recherches du Dr ALS autour de l’impact de l’environnement néonatal sur le développement de l’enfant né avant terme. Elle est aujourd’hui de plus en plus présente dans les unités de néonat française.

Concrètement, à la naissance, le nourrisson fait l’expérience de nouvelles stimulations (auditives, olfactives…). Mais pour un bébé né prématurément dont le corps est encore immature, celles-ci génèrent stress et inconfort. Le but est donc de diminuer ces sources de stimulations avec la mise en place d’un ensemble de techniques environnementales et comportementales qui favoriseront son bien-être et aideront  à son bon développement.
Dans un premier temps, le personnel soignant va chercher à minimiser les sources de stimulations environnementales tel que la luminosité ou le niveau sonore. Ces dispositions sont simples à initier. Par exemple, la chambre peut être mise dans la pénombre, ou une couverture posée sur la couveuse, on parlera en murmurant et on baissera le volume des alarmes sonores… Impossible de parler de l’environnement du bébé prématuré sans parler de la couveuse qui le maintient au chaud. A présent, le bébé y est placé dans une sorte de « nid » qui le contient et lui permet de garder une posture en flexion proche de celle qu’il avait in utéro et qui le rassure. Toutes ces dispositions sont évolutives car la finalité n’est pas tant de reproduire l’environnement in utéro que d’aider le bébé à appréhender, à son rythme et en fonction de sa croissance, son nouvel environnement.
Dans un second temps, le personnel soignant va chercher à développer des sensations de sécurité afin d’aider le nouveau-né à supporter les soins. Pour cela il se base sur l’observation et l’analyse du comportement de chaque enfant et en fonction de ses réactions et de sa tolérance aux soins, une solution personnalisée sera mise en place pour diminuer son stress. En voici quelques exemples : ne pratiquer les soins que lors des périodes d’éveil, limiter les manipulations, lui parler, poser les mains sur lui pour l’apaiser ou lui proposer une tétine trempée dans une solution sucrée pendant les soins, faire des bains et pesées enveloppés…Faire participer les parents est aussi une priorité de ce programme. Les soins à 4 mains sont particulièrement recommandés pour calmer le bébé et facilitent le travail des soignants. Ils permettent surtout aux parents de mieux comprendre leur enfant, et de diminuer leur appréhension envers lui et cette situation si particulière, afin de leurs redonner une place privilégiée, comme lors du peau à peau.
Grâce à toutes ces pratiques, on a pu observer une amélioration de l’état de santé général des enfants à court comme à long terme, avec une diminution des complications médicales.
Il est vrai que dans ce contexte, l’habillement du bébé n’est pas la première chose à laquelle on pense. Mais il peut devenir un sujet problématique, si au moment où l’on en a besoin, il ne convient pas à la situation. Il était donc primordial pour BulBille de proposer une ligne de vêtements conçus dans le respect des pratiques de soins de développement. Voilà pourquoi, tous nos articles s’ouvrent sur le devant pour faciliter l’habillement et limiter les manipulations. Ils ont également tous été conçus avec un minimum de pièces, donc de coutures, pour diminuer les épaisseurs qui pourraient être gênantes, comme sur les côtés ou les pieds du pyjama. L’utilisation des pressions en résine évite de déshabiller l’enfant à chaque examen. Quant à l’application d’étiquettes thermocollées à la place d’étiquettes en tissus, elle prévient l’irritation de leurs peaux fragiles. C’est dans cette optique également que nous avons choisi des tissus labellisés OekoTex Standard 100 pour la confection de nos produits. Cette certification atteste qu’aucun produit chimique n’est entré dans le processus de fabrication de ces textiles.
Le vêtement de notre ligne le plus représentatif de ce concept est sans doute le body spécial couveuse . Grâce à ses fermetures aux épaules et au ventre, il permet d’habiller les nouveaux-nés malgré l’assistance médicale, tout en limitant les manipulations. En effet, il suffit de déposer le bébé sur la partie dorsale, et de rabattre l’autre partie sur son torse avant de le fermer avec les pressions. Le tout en une seule pièce, donc sans couture irritante.
BulBille, le confort du bébé préma avant tout !!

Le Premier Noël de BulBille

Les clochettes tintinnabulent, les sapins s’illuminent, pas de doute : Noël s’approche à grand pas! Le premier de BulBille…

Afin de fêter dignement cet événement, je vous ai réservé quelques surprises! Une par semaine précisément et cela jusqu’à Noël! Nouveau produit ? Offre spéciale ? A vous de le découvrir chaque samedi ! Dans tous les cas, des petits plus qui vont vous aider à garnir les chaussons de vos bébés prématurés…

En cette première semaine de décembre, vous avez déjà découvert le tout nouveau produit de BulBille : La Carte Cadeau . Avec cette carte, valable six mois sur tout le site, vous êtes sûr de faire plaisir sans vous tromper !! Les jeunes parents choisiront ainsi eux-même les vêtements adaptés à la situation de leur bébé et à sa taille.

Et rendez-vous dès demain sur notre page facebook pour la seconde surprise !